Né le 14 mars 1955 et frère du comédien Christian Clavier, Stéphane Clavier démarre, courant des années 70, comme assistant réalisateur. Une profession qu’il exerce pendant environ dix ans, notamment aux côtés de Patrice Leconte (la série des Bronzés), de Gérard Oury (Le coup du parapluie), Claude Zidi (Les ripoux, Association de malfaiteurs), etc. En 1986, il réalise son premier (et unique à ce jour) court métrage, Le torero hallucinogène, avec Farid Chopel en coiffeur passionné de tauromachie (pour le malheur de ses clients). Mais les années 80 le consacrent surtout comme un très bon réalisateur de pubs (cent spots en 1986 et 1987) et de clips (notamment pour les Gipsy Kings, Laurent Voulzy ou Texas). En 1991, il fait partie du pool de réalisateurs des Secrets professionnels du Dr. Apfelglück, film à sketches dont un médecin (Thierry Lhermitte) est le héros. Avec La voie est libre, en 1998, Stéphane Clavier réalise son premier long métrage, une comédie noire sur une prise d’otages d’un train par un chômeur en pleine révolte. L’occasion de mettre en scène une galerie de personnages où Emma de Caunes, dans un de ses premiers grands rôles, se détache. Deux téléfilms (“Le divin enfant” et “Patron sur mesure”) plus tard, et revoici Stéphane Clavier aux commandes de son deuxième film pour le cinéma, Lovely Rita, Sainte Patronne des cas désespérés, encore une comédie noire sur les déboires d’un comptable aux prises avec une étrange jeune fille rencontrée sur Internet. L’occasion aussi, pour le réalisateur, de tourner avec son frère Christian.
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