Paul Préboist est né le 21 février 1927 à Marseille. Il devient jockey d'obstacles à 14 ans. Sous l'Occupation, il est guichetier à la Sécurité Sociale et chante dans les brasseries de Marseille le répertoire de Dranem, Fernandel et Noël-Noël. Henri Crémieux le persuade de monter à Paris, ce qu'il fait dès les années cinquante. Avec Annie Girardot, Michel Serrault et Jean Rochefort, il suit les cours du Centre Dramatique de la rue Blanche. A sa sortie, il accompagne Jacques Charon, en tournée dans et crée, dans la compagnie Grenier-Hussenot,. Grâce à René-Louis Lafforgue, Paul débute au cabaret, à l'Ecole Buissonnière, dans des monologues sur des minables personnages (,,...). Il en fera la première partie du récital d'Hugues Aufray à l'Olympia, puis des one-man-show (, en 1976 au théâtre Antoine). Paul Préboist entre au cinéma comme cascadeur dans les films de cape et d'épée avant d'imposer des personnages comiques brefs. A la télévision, les témoins qu'il brosse dans le tribunal d'ou les petites gens des ont cette même qualité drolatique. Paul Préboist prend de l'ampleur dans LES TRIBULATIONS D'UN CHINOIS EN CHINE, LES CŒURS VERTS, LE VIEIL HOMME ET L'ENFANT et surtout LA MAISON, en acolyte de Michel Simon. Il joue dans quantité de comédies de qualité inégale, mais n'est jamais aussi drôle que dans l'ombre des grands, notamment avec Fernand Raynaud ou Louis de Funès. Pierre Richard et Jean Yanne ont su le diriger à merveille dans des emplois de doux dingues (LE DISTRAIT, LES CHINOIS À PARIS...). Notons aussi les couples insensés qu'il forme avec Micha Bayard (LE BATEAU SUR L'HERBE et LE TRÈFLE À CINQ FEUILLES) et Alice Sapritch (LA RAISON DU PLUS FOU). A la télévision, avant d'être la mascotte de, il tourne de nombreuses dramatiques et feuilletons : (Jean Prat, 1959), (Roland Bernard, 1960), (Claude Barma, 1960), (J. Prat, 1960), (Pierre Nivollet, 1961), (Marcel Bluwal, 1961), (Pierre Cardinal, 1961), (Jean Baque, 1961), (Jean Pignol, 1967), (Arnaud Sélignac, 1988)...
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