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Mel Gibson
Acteur, Réalisateur, Producteur

Biographie

  Mel Gibson


Mel Columcille Gerard Gibson est né le 3 janvier 1956 à Peekskill, dans l'Etat de New York. Sixième des onze enfants de la famille Gibson, il déménage avec ses parents en 1967 pour s'installer en Australie : le père, cheminot, avait gagné une forte somme d'argent au jeu télévisé "Jeopardy !" et avait décidé de l'investir dans un exil volontaire afin que ses enfants échappent à la conscription de la guerre du Vietnam. Pendant l'adolescence, Mel développe des penchants pour l'art dramatique, et le voilà qui étudie au NIDA (National Institute of Dramatic Art) de Sydney, avant de trouver un de ses premiers rôles sur scène dans "Roméo et Juliette", aux côtés de sa compatriote Judy Davis. En 1977, il fait ses premiers pas au cinéma dans Summer City, de Christopher Frazer. Si certains acteurs patientent de très nombreuses années avant de connaître la renommée, il n'en sera pas de même pour cet Australien d'adoption, qui connaît un succès mondial dès son deuxième film. C'est l'épopée Mad Max, délire SF à fort parfum fétichiste (la moto, le cuir, la vitesse) autour d'une famille menée par un homme de fer. Décidé à ne pas s'enfermer dans ce rôle de rebelle mal rasé, Mel tourne dans Tim, un drame dans lequel il incarne un handicapé mental et une prestation qui lui vaut le Prix d'interprétation de l'Australian Film Institute. Un prix qu'il remportera à nouveau pour son rôle dans le film à costumes (les guerres napoléoniennes) Gallipolli, de Peter Weir. Suivront Mad Max 2, toujours signé George Miller, et L'année de tous les dangers, pour lequel il retrouve Peter Weir. Attiré par le théâtre, Mel y fait un retour pour jouer dans "Mort d'un commis voyageur", d'Arthur Miller, avant d'incarner Fletcher Christian dans Le Bounty de Roger Donaldson. Convoité par Hollywood, Mel Gibson s'exile et tourne dans La rivière, de Mark Rydell, avant de conclure en 1986 la trilogie Mad Max avec Au-delà du Dome du Tonnerre. Mais les trilogies lui collent visiblement à la peau, puisqu'à peine sortie Mad Max 3, Mel endosse le costume de Martin Riggs dans L'arme fatale, réalisé par Richard Donner, l'un de ses réalisateurs attitrés. Le succès de ce buddy-movie comique est immense et mondial, et les années qui suivent voient Mel devenir un des acteurs fétiche de Hollywood, à tel point qu'il se permet bientôt d'exiger vingt millions de dollars pour ses prestations. Une rançon que les producteurs ne regrettent pas, au vu des résultats des films dans lesquels il figure. Ce qui ne l'empêche pas de garder la tête sur les épaules et de vivre en paix avec Robyn, son épouse depuis 1980, dont il a sept enfants. En parallèle, Mel Gibson exerce le métier de producteur depuis 1988, et de réalisateur depuis 1993, date de la sortie de L'homme sans visage, dans lequel l'acteur s'est donné le rôle d'un homme défiguré par une blessure, histoire, sans doute, de donner le change à sa réputation de play-boy hollywoodien. Mais son plus grand succès, personnel comme commercial, sera Braveheart, qu'il produit, réalise et interpréte (aux côtés de Sophie Marceau) en 1997 et qui rapportera plus de deux cents millions de dollars dans le monde, ainsi que l'Oscar du Meilleur film et celui du Meilleur réalisateur. En tant que comédien, après Complots, pour lequel il a retrouvé Richard Donner une cinquième fois, et dans lequel il donnait la réplique à Julia Roberts, les spectateurs français ont pu le retrouver (en vidéo uniquement) dans Drôles de pères le remake des Compères. En fait une apparition hitchockienne comme celle qu'il avait faite dans Casper, en 1995, comme dans Le mystère des fées, au générique duquel il n'est même pas crédité ! L'arme fatale 4, tourné, monté et sorti dans des temps records, lui permet en 1998 de retrouver son vieux pote Donner, avant de tourner sous la direction de Brian Helgeland dans l'excellent polar Payback, remake du non moins excellent Le point de non-retour, et de coproduire (et d'y interpréter un détective affublé d'une minerve) The Million Dollar Hotel, réalisé par Wim Wenders sur une histoire du leader de U2, Bono. Encore père veuf combattant l'ennemi (dans l'Amérique de l'indépendance) à l'affiche de The patriot, fresque historique dont l'acteur est friand, le sex-symbol donne ensuite dans la psychologie féminine via Ce que veulent les femmes, où il a soudain la faculté d'entendre, à leur contact, les pensées des membres du sexe dit faible. Une comédie pétillante (avec Helen Hunt) qui renouvelle l'image du comédien, lequel renoue encore une fois avec l'épopée guerrière pour un Nous étions soldats qui ne convainc pourtant personne. C'est évidemment une tout autre affaire aujourd'hui avec son incarnation, dans Signes, d'un prêtre défroqué devenu paysan et qui doit protéger sa famille des agissements d'entités mystérieuses, venues de l'espace. Un très beau film où le talent dramatique de Gibson est à son apogée. Tout cela en attendant The Singing Detective, comédie musicale sur fond de Seconde Guerre mondiale où le comédien incarnera un psychiatre.

Filmographie

  Mel Gibson


Affiche de L
L'arme fatale 4

Affiche de Maverick
Maverick

Affiche de Hors de contrôle
Hors de contrôle

Affiche de Braveheart
Braveheart












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