D'origine hongroise, Frank Darabont naît le 28 janvier 1959 à... Montbéliard, dans le Doubs, où ses parents s'étaient réfugiés après la sanglante insurrection de Budapest. La famille darbont émigre rapidement aux Etats-Unis, et le jeune garçon effectue ses études secondaires à Los Angeles. A sa sortie du lycée de Hollywood, Darabont travaille comme assistant de production et décorateur de plateau. En 1981, il est engagé comme chargé de production sur le film de terreur Hell Night. Il rencontre à cette occasion un autre aspirant réalisateur, Chuck Russell, avec lequel il écrit Freddy 3 : Les griffes du cauchemar, et le remake du Blob. Durant cette période, Darabont collabore également à La mouche 2 de Chris Walas, avant d'écrire sept épisodes de la série initiée par George Lucas, "Les contes de la crypte". Dès 1983, Darabont était déjà passé à la réalisation, avec le court métrage The Woman in the Room, pour lequel il adaptait déjà une nouvelle de Stephen King. En 1990, il réalise les téléfilms "Buried Alive" ("Un mort bien vivant à la télé française), avec Jennifer Jason Leigh, et "Till Death Do us Part". Mais ce ne sont que des galops d'essai pour le jeune apprenti-réalisateur, qui passe enfin aux choses sérieuses avec Les évadés, adaptation classieuse d'une nouvelle de Staphen King, "Rita Hayworth and the Shawshank Redemption", située dans un pénintencier redoutable où deux prisonniers s'allient pour creuser un tunnel qui les mènera vers la liberté. Malgré sept nominations aux Oscars (pas mal pour un premier film), Darabont en repartira bredouille, mais désormais bien lancé sur les rails hollywoodiens. Il revient en 1999 avec une nouvelle adaptation de Stephen King se déroulant une nouvelle fois dans une prison : La ligne verte, récit d'un prisonnier doué de pouvoirs surnaturels (rôle qui révéla le colosse Michael Clarke Duncan), et de la relation singulière avec le maton (Tom Hanks), qui tentera de prouver son innocence. Quatre nouvelles nominations à l'Oscar et un beau succès public à la clé font de La ligne verte un des films majeurs de 1999. C'est aujourd'hui loin des prisons et de Stephen King que Frank Darabont réalise son troisième film, The Majestic, hommage au cinéma via l'épopée du scénariste Peter Appleton, incarné par Jim Carrey. A signaler que Frank Darabont a récemment officié en tant que scénariste sur le prochain opus de Steven Spielberg, Minority Report. Et, au sein de sa société de Darkwood Productions, il développe actuellement plusieurs projets dont une nouvelle adaptation du roman "Fahrenheit 451" de Ray Bradbury, et "The Mist", d'après... Stephen King ! Les bonnes valeurs ne se perdent jamais...
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